Débuts de saison chargés pour l’Orchestre Philharmonique de Nice qui enchaîne en moins de trois semaines les « événements » exceptionnels, Lionel Bringuier nommé artiste associé du Philharmonique dirigeait Hélène Grimaud en concert d’ouverture, György G. Ráth accompagnait le retour « in loco » du pianiste niçois Philippe Bianconi (concert chroniqué sur ce site en octobre et qui fit l’unanimité du public niçois), puis la Symphonie numéro 9, cette fois représentée dans la grande salle de l’Acropolis. Salle pleine pour ce monument symphonique, mettant en musique le poème de Schiller « An die Freude » (A la joie).
Le final de cette symphonie est le moment vocal attendu, et dont les noms des protagonistes à l’affiche, des solistes, du chef, du Coro Musica Nova San Remo, associés au chœur philharmonique de Nice et à l’Orchestre philharmonique de Nice attestaient que c’était bien à un hymne européen que nous allions assisté.
La très belle soprano Natalia Pavlova avait déjà été appréciée sur la scène niçoise dans Don Giovanni et surtout sur la scène toulonnaise dans Tatiana d’Eugène Onéguine, la non moins belle alto Irina Aleksidze que l’on retrouvera avec plaisir en février prochain dans la Missa solmenis, le ténor Arnold Bezuyen que la carrière internationale a conduit de nombreuses fois à Bayreuth, qui se trouve être un spécialiste de cette œuvre de Beethoven participaient à ce quatuor vocal complété par la basse Ramaz Chikviladze, commandeur du Don Giovanni niçois de début d’année.
Mais le véritable héros de cette soirée est le chœur formé par le Choeur Philharmonique de Nice et le Coro Musica Nova San Remo. Une centaine de choristes tous amateurs -il faut le souligner- dirigés par le chef des chœurs niçois Giulio Malagnini recevant une ovation du public mais aussi de ses choristes visiblement…A la joie !
Catherine Pellegrin 12 octobre 2019