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La Machine de Turing Anthéa théâtre d’Antibes

La Machine de Turing Anthéa théâtre d’Antibes

jeudi 24 juin 2021
Benoit Solès. Photo DR

Formidable et généreuse initiative de Daniel Benoin qui à l’annonce des réouvertures des salles a proposé une reprise théâtrale conséquente et surtout, comme un cadeau en remerciement pour la patience et la fidélité de ses abonnés, un certain nombre de spectacles entièrement gratuits et pas des moindres :
Inconnu à cette adresse avec Michel Boujenah et Daniel Benoin pour les deux premiers jours de la réouverture après 14 mois d’attente
DJ Set littéraire, le tout nouveau spectacle de Frédéric Beigbeder, qui enchante de ses textes et musiques (il est aussi DJ à l’occasion), après sa création au Bataclan. 
Caroline Vigneaux croque la pomme, la nouvelle star des humoristes féminines, dans son tout dernier spectacle.
Vieux con de Christophe Alévêque
La Machine de Turing pièce multi molièrisée en 2019 de Benoit Solès qui a fait courir le tout-Paris. Pièce remarquable de et avec Benoit Solès auquel Amaury de Crayencour donne la réplique ou plutôt les répliques se glissant avec maîtrise dans les habits des différents personnages que le savant Turing va rencontrer au cours de différentes époques évoquées dans la mise en scène épurée et ingénieuse de Tristan Petitgirard.
Savant à la candeur naïve, bègue, à la limite de l’autisme, condamné pour son homosexualité et poussé au suicide Turing-qui pourtant par son décryptage du code secret “Enigma” sauvera son pays et sera le père de l’informatique moderne-est magnifié par la performance de Benoit Solès qui nous touche, nous émeut, nous mène en empathie avec son personnage et le tout sublimé par un diction qui fait défaut à nombre de comédiens de nos jours. Un exemple, un maître !
Véritablement émus par les longues ovations à l’issue de ce qui était pour eux une reprise sur scène après des mois de confinement les deux comédiens annoncent qu’ils seront à nouveau à l’affiche à Anthéa en septembre dans une mise en scène à nouveau de Laurent Petitgirard (on ne change pas une équipe qui gagne…) pour une nouvelle création de Benoit Solès : La maison du loup en ouverture de la saison théatrale d’Anthéa 2021-2022.
Pendant le confinement, alors que nous étions tous enfermés, j’ai ressenti un désir d’évasion, de voyage. Alors, j’ai relu Jules Verne, Stevenson, Kerouac et bien sûr… Jack London ! En relisant son Martin Eden, j’ai découvert l’existence d’un autre roman, son dernier che-d’œuvre : Le Vagabond des étoiles. Ce livre relate l’histoire d’un prisonnier qui se retrouve « confiné à l’isolement » dans une cellule de deux mètres sur trois. Pour échapper à la torture de la camisole de force, pratique courante à l’époque, son voisin de cellule lui enseigne (en communiquant en morse) une technique d’autohypnose lui permettant de « quitter son corps », pour entreprendre un véritable voyage mental, un « voyage astral », le comble du voyage, finalement ! Là, j’ai découvert que ce prisonnier avait vraiment existé. Il s’appelait Ed Morrell. Et c’est donc lui qui avait directement inspiré Jack London ! Dès lors, j’ai voulu imaginer leur rencontre, orchestrée par la femme de Jack, Charmian… confie Benoit Solès.
Rendez vous donc le 14 septembre 2021 à Antibes :
https://www.anthea-antibes.fr/fr/spectacles/saison-2021-2022/tout-le-theatre/la-maison-du-loup
 

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