Cette Maison du loup est la troisième pièce écrite par Benoît Solès et fut créée l'an passé à Avignon.
Évidemment très attendue après le triomphe de sa Machine de Turing, cette dernière d'un tout autre sujet nous a véritablement captivés.
Le célèbre écrivain Jack London se trouve au coeur de l'intrigue ; l'action se situe dans la vaste propriété "La maison du loup" qu'il occupe avec sa femme Charmian. Jack est en panne d'inspiration, raison pour laquelle celle-ci décide d'inviter Ed Morrell dans leur demeure. Un fait divers dramatique d'actualité pourra peut être lui redonner goût à l'écriture ; c'est en tout cas ce qu'ils vont essayer de faire conjointement.
Eté 1913 : Ed se bat pour que son ami Jacob Heimer qui a commis un crime échappe à la peine de mort ; il sollicite pour cela l'aide de Jack en lui fournissant un sujet fort qui pourrait ainsi réveiller ses envies d'écrire de nouveau. Y parviendra t-il ?
Nous apprendrons hélas que la sentence sera exécutée mais London de cette rencontre livrera un ouvrage poignant intitulé Le Vagabond des étoiles.
L'autobiographie et le combat pour la vie occupent une place de premier plan chez cet auteur autodidacte qui connut plusieurs vies, tour à tour marin, chercheur d'or, journaliste et romancier.
Il devint une des figures les plus illustres de la littérature américaine publiant plus de 40 ouvrages traduits dans le monde entier dont le fameux Croc blanc.
Nous retrouvons avec bonheur dans ce spectacle Benoît Solès ainsi qu' Amaury de Crayencour déjà partenaires dans La Machine de Turing. Leur complicité évidente donne à la pièce un relief et une force supplémentaires ; ils sont magnifiquement soutenus par l'excellente Anne Plantey qui incarne Charmian, personnage clé de cette situation plus qu'explosive.
La mise en scène musclée de Tristan Petitgirard met en lumière ce huis-clos tourmenté rempli de passion entre nos trois protagonistes qui vivront ainsi une relation extrêmement ambiguë.
Tous les thèmes chers à London sont déclinés : la nature, la justice, la place de la femme à cette époque, la dérive de l'alcool…
Un décor hyper réaliste donne un accent à l'ancienne que nous aimions dans les bons vieux westerns des années 50.
Coup de maître pour Benoît Solès, auteur populaire désormais incontournable du théâtre contemporain.
Évidemment très attendue après le triomphe de sa Machine de Turing, cette dernière d'un tout autre sujet nous a véritablement captivés.
Le célèbre écrivain Jack London se trouve au coeur de l'intrigue ; l'action se situe dans la vaste propriété "La maison du loup" qu'il occupe avec sa femme Charmian. Jack est en panne d'inspiration, raison pour laquelle celle-ci décide d'inviter Ed Morrell dans leur demeure. Un fait divers dramatique d'actualité pourra peut être lui redonner goût à l'écriture ; c'est en tout cas ce qu'ils vont essayer de faire conjointement.
Eté 1913 : Ed se bat pour que son ami Jacob Heimer qui a commis un crime échappe à la peine de mort ; il sollicite pour cela l'aide de Jack en lui fournissant un sujet fort qui pourrait ainsi réveiller ses envies d'écrire de nouveau. Y parviendra t-il ?
Nous apprendrons hélas que la sentence sera exécutée mais London de cette rencontre livrera un ouvrage poignant intitulé Le Vagabond des étoiles.
L'autobiographie et le combat pour la vie occupent une place de premier plan chez cet auteur autodidacte qui connut plusieurs vies, tour à tour marin, chercheur d'or, journaliste et romancier.
Il devint une des figures les plus illustres de la littérature américaine publiant plus de 40 ouvrages traduits dans le monde entier dont le fameux Croc blanc.
Nous retrouvons avec bonheur dans ce spectacle Benoît Solès ainsi qu' Amaury de Crayencour déjà partenaires dans La Machine de Turing. Leur complicité évidente donne à la pièce un relief et une force supplémentaires ; ils sont magnifiquement soutenus par l'excellente Anne Plantey qui incarne Charmian, personnage clé de cette situation plus qu'explosive.
La mise en scène musclée de Tristan Petitgirard met en lumière ce huis-clos tourmenté rempli de passion entre nos trois protagonistes qui vivront ainsi une relation extrêmement ambiguë.
Tous les thèmes chers à London sont déclinés : la nature, la justice, la place de la femme à cette époque, la dérive de l'alcool…
Un décor hyper réaliste donne un accent à l'ancienne que nous aimions dans les bons vieux westerns des années 50.
Coup de maître pour Benoît Solès, auteur populaire désormais incontournable du théâtre contemporain.
Philippe Pocidalo
2 octobre 2023.
https://tpa.fr/pieces-theatre-paris/la-maison-du-loup-7867.html