C’était le retour attendu de ce beau spectacle musical en hommage à l’immense Piaf, qu’il nous a été donné de voir (ou de revoir) au Conservatoire de Nice.
À l’aube d’une grande tournée internationale prévue en 2023 (Canada, USA, Amérique latine…) nous pouvons parler du plus grand succès francophone, jamais égalé à ce jour, dans le monde de la variété française.
Le retour triomphal du show en ce début d’automne coïncide avec le 60ème anniversaire de la disparition de l’artiste.
À ce jour, plus de 400 représentations ont été données dans 50 pays, avec plus d’un million de spectateurs qui se sont précipités pour admirer ce vibrant hommage à la Môme.
Conçu et dirigé par Gil Marsalla, Piaf ! Le Spectacle ! est unanimement reconnu par les proches de l’artiste comme le plus vibrant hommage jamais rendu à cette dernière.
Gil et son équipe de Directo Productions nous livrent une troisième version du spectacle initié en 2009. Il s’agit véritablement de la plus aboutie, dans l’interprétation de Nathalie Lermitte (habitée par le personnage depuis la plus tendre enfance), dans les arrangements musicaux, ainsi que dans la scénographie.
Initiateur de la résurrection du patrimoine de la chanson française et de son exportation réussie à l’étranger (Aznavour, Brel, Bécaud, entre autres icônes) il nous livre un véritable show à l’américaine, aidé par 4 musiciens de talent que nous avons plaisir à citer :
Philippe Villa au piano et à la direction musicale, Frédéric Viale à l’accordéon, Benoît Pierron à la batterie et aux percussions, et enfin Tony Sgro à la contrebasse.
Au total ce sont 25 chansons modernisées et arrangées par ce magnifique quatuor qui nous sont présentées.
Nathalie incarne une Piaf plus vraie que nature : blonde tout d’abord, puis méconnaissable en artiste vieillissante avec sa fameuse petite robe noire, elle nous emporte en fin de spectacle, parée d’une somptueuse robe du soir, en nous faisant entonner l’incontournable « Vie en rose ».
Beaucoup d’émotion dans ce « biopic musical », à telle enseigne nous avons du mal à la quitter.
Néanmoins l’une et l’autre restent gravées dans nos mémoires et dans nos cœurs.
Philippe Pocidalo
30 octobre 2022
