Logo-Resonances-Lyriques
Menu
Le gala du Jeune Ballet de Cannes

Le gala du Jeune Ballet de Cannes

dimanche 30 avril 2023
©Nathalie Sternalski 

Alors qu’on ne cesse de se plaindre du déclin de l’enseignement général en France (le classement international PISA est là pour le confirmer), il existe des établissements dont on ne parle pas assez, qui brillent et ont le sens de l’effort et de la réussite – des établissements dans lesquels on étudie la musique ou la danse. Le Pôle National Supérieur Rosella Hightower de Cannes en est un. Il a été fondé par la légendaire danseuse étoile du Grand Ballet du Marquis de Cuevas. Il est dirigé avec talent et fermeté par Paola Cantalupo, dont on se souvient avec bonheur des prestations d’étoile aux Ballets de Monte-Carlo.

Nous avons assisté au gala de fin d’année de cette prestigieuse école, au Palais des festivals de Cannes, devant une salle comble.

Nous y avons vu des jeunes « bien », qui respirent la santé, éclatent de vigueur et d’enthousiasme. On sent leur envie d’être des professionnels. Ils ont leur avenir à portée de main. A portée de pied.

Ils se sont présentés dans deux ballets : Rencontres de Filipe Portugal et Un momento di Felicità de Renato Zanella sur la musique du Concerto pour piano de Nino Rota.

Le premier ballet fut une riche et sensible évocation des relations humaines, et des émotions diverses qu’elles suscitent. Les ensembles étaient précis et la grande variété de portés fut du plus bel effet. Dans le second ballet, le langage corporel était très volubile, à l’italienne ! Belle qualité de la technique, et les clins d’œil à la comédie. Une soliste a déployé toute sa finesse et sa grâce, l’espagnole Alba Bonet, 18 ans. Elle était en quelque sorte une invitée surprise, ayant remplacé une de ses camarades qui s’était blessée la veille au soir. Souvent, dans le métier, le succès survient ainsi dans les remplacements de dernière minute !

Le spectacle était accompagné par l’Orchestre national de Cannes sous la direction de Benjamin Lévy. Il fut rien moins qu’admirable, jouant Rota avec une finesse mozartienne. Pianiste : Liija Bizjak.

Oui, on a passé un « Momento di felicità » !

André PEYREGNE
30 avril 2023

Imprimer
Cookies
Nous utilisons des cookies. Vous pouvez configurer ou refuser les cookies dans votre navigateur. Vous pouvez aussi accepter tous les cookies en cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies ». Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre Politique de confidentialité et des cookies.