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Janowski, triomphal retour à Monte-Carlo

Janowski, triomphal retour à Monte-Carlo

dimanche 14 décembre 2025

©Stephane Danna – Direction de la communication

C’était il y a vingt-cinq ans . Le Philharmonique de Monte-Carlo entrait comme tout le monde dans le XXIème. siècle. Un chef rare fut appelé à sa tête : Marek Janowski.

Grâce à lui, l’orchestre changea de stature, l’effectif passa à cent musiciens. Les concerts fastueux se succédèrent. Puis, en 2005, le chef s’en alla vers d’autres horizons. Il prit la tête de l’orchestre de la Suisse Romande.

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©Stephane Danna – Direction de la communication

Et voici que, vingt-cinq ans plus tard, il est revenu à Monaco, le temps d’un concert. La Deuxième Symphonie de Brahms qu’il nous a offerte a été magnifique. Il la dirigea par cœur — au sens propre comme au figuré. L’œuvre semblait lui appartenir, comme si, un jour, Brahms lui-même l’avait déposée entre ses mains. On percevait, dans chaque respiration, chaque inflexion, le travail minutieux qu’il avait effectué aux répétitions. Rien de pesant dans la grandeur, aucune lourdeur dans l’élan, tout avançait, large et fluide, avec une évidence souveraine. L’orchestre, au premier rang duquel se trouvait le violon solo David Lefèvre (arrivé en l’an 2000 avec Marek Janowski), respirait d’un seul souffle ; les pupitres se répondaient en souplesse dans un total équilibre. La musique frémissait, circulait, s’animait, nous emportait dans son élan. Elle nous apportait ce bonheur indescriptible dont sont privés ceux qui ne connaissent pas la musique classique. Marek Janowski fut, ce soir-là, notre cadeau de Noël avant l’heure.

 

251214 Marek Janowski et FP Zimmermann credit Stephane Danna Direction de la communication 6 1
©Stephane Danna – Direction de la communication

La beauté de cette symphonie en venait presque à faire oublier ce qui l’avait précédée. En première partie du concert le violoniste Frank-Peter Zimmermann avait interprété le Concerto de Beethoven avec une maîtrise irréprochable : justesse souveraine, précision impeccable, virtuosité sans faille. On eût pourtant souhaité, par instants — dans le mouvement lent surtout — une interprétation plus vibrante, plus alanguie. En bis, le soliste offrit une transcription éblouissante du Roi des Aulnes de Schubert, parvenant à faire entendre sur un seul violon le chant et l’accompagnement, comme si l’instrument s’était soudain dédoublé.

Mais, si prodigieuse qu’ait été cette performance violonistique, elle ne valut pas ce qu’on allait entendre par la suite : la Deuxième de Brahms par Marek Janowski !

André PEYREGNE
14 décembre 2025

 

 

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