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Opéra de Nice : au profit de la musicothérapie

Opéra de Nice : au profit de la musicothérapie

samedi 29 juin 2024

©DR

L’image que l’on retiendra du gala lyrique de l’Opéra de Nice donné au profit du CHU de la ville sera celle du ténor israélien David Goldberg, achevant de chanter les bras largement ouverts le « Nessun dorma » de Turandot. « Vincerò, vincerò (Je vaincrai, je vaincrai), clame-t-on à la fin de cet air ! ». Dans le contexte international actuel, cela avait une résonance particulière pour ce ténor israélien plein d’avenir qui était venu spécialement de Tel Aviv. La salle se leva. Le conseiller municipal niçois Marc Concas lui remit une médaille de la ville de Nice qu’il embrassa comme un trophée.

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Ce concert était donné par l’association l’Art pour la vie, présidée par Melcha Coder. 18500 euros ont été récoltés au profit des recherches menées à l’hôpital niçois sur la musicothérapie, sous l’autorité du professeur Guérin. Prenant la parole, le professeur mit en évidence les avancées du CHU de Nice en ce domaine, vantant les mérites d’une thérapie qui évite les effets secondaires des médicaments.

Au plan musical, le héros de la soirée fut le chef d’orchestre Giuliano Carella. Ce maestro qui a dû naître dans une partition de Verdi ou de Puccini tant il semble imprégné de ce répertoire, obtint le meilleur du Philharmonique de Nice et du chœur de l’opéra. Il accompagna avec un soin exemplaire les moindres respirations des chanteurs.

La soirée était consacrée à Puccini – même si elle s’acheva sur le feu d’artifice du « libiamo » de la Traviata de Verdi. On eut droit à quelques airs d’Edgar puis à un florilège d’airs célèbres de la Tosca, la Bohème, Madame Butterfly, Turandot ou Gianni Schicchi.

Aux côtés de David Goldberg brillèrent Ilaria Aida Quilico, soprano à la voix éclatante et assurée, au timbre quelque peu métallique, et baryton Federico Longhi, déjà fort apprécié dans le passé à Nice, dont la scène de la Tosca accompagnée par le chœur de l’Opéra fut le moment le plus intense de la soirée.

La promotion de la musicothérapie avait sa place plus que partout ailleurs dans un opéra. Mais on ne dira jamais combien la grande musique peut aussi soigner… les gens bien portants !

André PEYREGNE

29 juin 2024

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