Une 36ème édition « sous les feux de la rampe », pourquoi ?
Pour rendre hommage à des artistes qui ont marqué leur époque sur scène ou au cinéma, Louis de Funès, Francis Blanche, Pierre Dac, Bourvil et ses « Haricots ». Ils nous ramènent à l’époque des Branquignols, des cabarets, du music-hall et des théâtres parisiens.
Comment s’annonce cette édition ?
Le Festival s’annonce très bien et la billetterie nous a confirmé dès son ouverture en décembre que le public est de retour. Quelle joie !
Nous sommes dans la dernière ligne droite pour les préparatifs, l’équipe est toujours aussi dynamique menée par un trio féminin ; c’est ma troisième année à la direction artistique et je travaille main dans la main et sans relâche avec Sophie Carré, la présidente d’Aix Lyrique et Marion Bonnet qui assure tout le côté administratif mais pas seulement, nous sommes sur tous les fronts ! A nos côtés, une équipe de bénévoles qui pour certains s’engagent avec beaucoup de sincérité ce qui est essentiel !
On entend parler de festivals en souffrance à cause de baisses et même de coupes dans les subventions, qu’en est-il pour Aix-les-Bains ?
Aix-les-Bains a la chance inouïe d’avoir un Maire, M. Renaud Beretti, amoureux de la culture et profondément engagé au rayonnement des arts dans tous les domaines et pour tous. Avec son adjointe aux Affaires Culturelles et au Patrimoine historique, Mme Isabelle Moreaux-Jouannet, toujours prête à nous épauler, ils nous apportent leur soutien et leur confiance, c’est inestimable. Je les remercie sincèrement pour la qualité de nos échanges dans un secteur en souffrance et très malmené de manière générale.
Et le parrain d’honneur ?
Le parrain d’honneur de cette 36èmé édition est Laurent de Funès, le petit-fils de Louis. Il faut absolument faire connaissance avec lui en venant voir son seul en scène « Deux Funès ». Il y raconte avec humour que le poids d’un nom célèbre a un prix dans le milieu du show business. Un spectacle au vitriol, coquin, mélancolique, souvent tendre et surtout plein d’humour. Sur scène, par la magie du spectacle, une apparition de Louis de Funès donnera lieu à une conversation intime, apprenant des choses inédites au public.
Laurent de Funès jouera aussi dans « La Route Fleurie », il y sera un Gustave haut en couleur.
Parlons justement de la programmation, le Festival dure une semaine cette année ?
Oui, une semaine bien remplie du 14 au 20 juillet. Pas une minute sans Festival ! Nous partout dans la rue, nous faisons des visites ludiques de notre beau Théâtre du Casino Grand Cercle et nous vous réservons encore d’autres surprises ! Il suffit de nous suivre !
Les spectacles sont tous sur la scène du Théâtre, nous ouvrons cette belle semaine avec « Cherche Piano Aqueux pour Jouer la Truite de Schubert », le 14 juillet à 18h : récital frappadingue consacré à deux maîtres du loufoque, Francis Blanche et Pierre Dac, imaginé et interprété par Jean-François Vinciguerra accompagné de Jean-Marc Bouget au piano.
Le 16 juillet à 18h, « Passage en Revue », un spectacle qui me tient à cœur, imaginé et interprété par la merveilleuse Estelle Danière, avec Philippe Brocard au piano. Elle raconte sa vie de femme et d’artiste, prenant comme point de départ son étonnant passé de meneuse de revue aux Folies Bergères.
Vendredi 18 juillet à 18h, « Deux Funès », nous en avons parlé.
Samedi 19 juillet à 19h30 et Dimanche 20 juillet à 15h, « La Route Fleurie » de Francis Lopez. C’est la grande fête du Festival, solistes, choristes, danseurs, musiciens, un tourbillon de bonne humeur dans une mise en scène de David Eguren, chorégraphie Estelle Danvers, direction musicale Didier Benetti. Nous aurons une distribution de choix avec un quatuor irrésistible : Dalia Constantin, Grégory Benchenafi, Véronique Hatat, Thomas Langlet, mais aussi Estelle Danière, Laurent de Funès, David Eguren et Jean-Marc Almecija. Cette opérette aux accents de comédie musicale a été créé en 1952 par Francis Lopez, maître du genre avec les inoubliables Anny Cordy, Georges Guetary et Bourvil. C’est un bijou de fraicheur, d’humour et de gaité.
Des nouveaux projets ?
Beaucoup ! Tout d’abord, une première programmation hivernale : ce sera le 8 novembre, toujours au Théâtre du Casino Grand Cercle, avec « Soyons (pas trop) sérieux », un spectacle drôlissime ou quand s’ajoute l’humour à l’opéra avec les talentueux Amélie Robins, Florian Laconi et Philippe Brocard.
D’autres actions se mettent en place, notre objectif étant de créer des événements toute l’année auprès d’un large public et surtout de partager toujours plus d’aventures lyriques et musicales.