En clôture du Festival de Musique Sacrée de Nice, la Cathédrale Sainte-Réparate a résonné de splendeur musicale, mettant en avant quelques belles pages du répertoire. Le programme comprenait la Messa di Gloria, Crisantemi et le Requiem de Puccini, ainsi que le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré.
Sous la direction inspirée d’Alice Meregaglia, le ténor François Almuzara, le baryton-basse Jean Christophe Fillol, le Chœur de l’Opéra Nice Côte d’Azur et l’Orchestre Philharmonique de Nice ont livré une Messa di Gloria, alliant solennité et lyrisme. Jean Christophe Fillol a particulièrement brillé dans le “Crucifixus”, transmettant toute la profondeur émotionnelle de l’œuvre.
Une mention particulière revient au Requiem de Puccini, moins connu mais tout aussi saisissant. L’interprétation a été marquée par une intensité dramatique et une ferveur spirituelle, transportant l’auditoire dans une réflexion sur la fragilité de la vie et l’espoir de l’au-delà. La qualité expressive de Magali Prévot, musicienne de l’Orchestre Philharmonique de Nice, a été mise en avant, ajoutant une profondeur émotive à l’œuvre.
Pour clore ce programme, le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré a été interprété avec une pureté et mélancolie. La direction sensible d’Alice Meregaglia a mis en lumière la beauté mélodique et l’intimité de cette œuvre, offrant un moment de paix et de méditation à l’assemblée.
En somme, cette soirée de clôture a été une réussite grâce à des interprétations de grande qualité et à un programme savamment choisi.
Pascal Terrien
5 juillet 2024